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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 19:49

 

Pourquoi laisser

laisser les heures s’écouler

les jours et les semaines

sans coucher un seul mot sur le papier

quand le bout de mes doigts de ma langue

de mon cerveau n’aspirent qu’à cela ?

Pourquoi ne pas laisser

laisser aller les syllabes et les mots

les phrases les ponctuations et les rythmes

vagabonder déambuler tarabuster les méandres

du cerveau de la bouche et des yeux ?

Composer c’est décidé laisser se composer

tout ce qui surgira se dira s’échappera chaque jour

Chaque jour laisser aller laisser se dire

ne rien barricader et ne rien taire…

…laisser se faire…

 

 

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 09:07

 

Les chemins sableux

Les murets de pierre

Les coquelicots mûrs

Les sentiers en herbeCopie de Photo1364

Les champs doux dorés

Les sous-bois ombrés

Les vagues de blé

Le murmure des vents

Et tous les chants indicibles

Sous l’azur clair

Ou le ciel chargé

Là où s’épanouit

Le secret immuable

De la vie

                                                Ce bonheur

                                                                 A te partager…

 

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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 11:56

 

Est-il temps ?

Est-il encore temps de croire

De croire au temps

Autant de nos ors

Dehors dedans

Quand nous avions foi en nos corps et âmes.

Lame de fond plus certaine que la foi

Une fois notre foi gercée entamée

Entamons une descente sans fond

Dans le profond de notre cher.

Mon très cher

Où nous sommes-nous perdus ?

Pendue à  sa corde notre histoire

Ce soir va-t-elle finir déjà ?

Déjà n’est-t-il plus le tant 

De notre temps ?

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:09

 

Silence

Silence total

Silence blanc noir

Des mots impossibles

Des larmes sèches

Âme ligotée piégée

Ma bouche ne remue que bouillie.

Juste mes doigts sur un clavier

Percutant quelques touchesCopie-de-P1020206.JPG

Quelques lettres

Se demandant encore

Comment donner un sens.

A un avenir fossoyé

A un passé perdant perdu

A un présent confondu

Confus.

Les murs tremblent autour

Le sol s’est étiolé

De mes lèvres soudées

Dures et mortes

Rien ne sortira plus.

Inerte est devenu mon corps.

Je devrais écouter entendre

Réagir ? Croire ?

Je ne sais…

 

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 16:33

 

Tes jambes glissent

tu sautes

Tes bras se déplient

tu voles

Ton visage s’illumine

Tu es là

Tendu recroquevillé arc-bouté

allongé terrassé

Dans l’air envolé

ton corps imprime exprime

respire expire

la moindre émotion

du moindre mouvement

Plus loin que le bout de tes doigts

loin du sol au-delà de tes pieds

tu es là mieux qu’ailleurs

Tout en ton corps et au-dehors

Au plus profond de ton être

 

...Tu danses…

 

Alexandre Nodary 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 15:09

 

Laquelle de nos deux cordes vibre ?

Est-ce la tienne ? Est-ce la mienne ?

Laquelle de ces cordes s’enchante ?

Laquelle de nos cordes est sensible ?

Celle qui pleure ? Celle qui danse ?

Laquelle grince sous l’acide désaccord ?COrdes.jpg

Laquelle sait se taire

dans l’harmonie du fond ?

Laquelle a cessé de vibrer

quand sous mes doigts pincée

quand sous le crin frottée

tendue à l’extrême, usée,

trop nouée, brisée,

n’eut plus qu’elle pour se pendre ?

Laquelle de nos cordes vit encore ?

En est-il une qui ait un sens?

S’il ne me restait qu'elle, qu’elle soit tienne…

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 20:01

 

Je viens d’avoir un mot

un de plus

mais un seul

d’un jet un trait

acide acerbe

inexorable indubitable.

Il suffit le mâle dominant

de ta vision archaïque

de la femme objet, de la mégère,

du déversoir de tes frustrations et de ton mauvais !

Il suffit l’homme-dieu-maître à sens unique

ta femme n'est ni esclave ni vile.

Cette femme sous tes yeux est en vie

juste en vie

et non assujettie à tes moindres envies  

Il suffit………………………………………………............................................

 

 

 

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:48

 

Que dire, là, après un mois d'absence?

 

Quelles qu'en soient les raisons, je me trouve un peu vide, ayant perdu ma page, celle de la création.

Peut-être est-ce pour murir un peu plus au-dedans, fleurir avec le temps, revenir pleine d'un autre élan?

Comme quoi, une configuration s'imprime au plus profond de soi pour même se persuader qu'on se sent las loin de son cadrécran...

Serait-ce devenu un véritable carcan?

 

Noooooooooooooooooooooooooooon!

 

L'esprit a papillonné, foisonné, irradié pour mieux trouver les formes dans le silence imposé...

 

Alors c'est reparti, tout est branché, c'est décidé, j'écris j'écris j'écrie!

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:39

Lorsque j'envoie un texte à un éditeur, je me dis "pour le meilleur ou pour le pire! " Enfin, plutôt pour le pire, le meilleur de l'écriture et de la joie, de l'enchvêtrement des mots, étant déjà derrière.

Dans le pire – et la majeure partie – des cas, je n’aurai pas de réponse. Ou une réponse négative sans autre précision que « Nous avons le regret… » … « notre ligne éditoriale… » Ah, la ligne ! En ont-ils lu une seule de mon roman, de mes nouvelles, au moins ?

Nous sommes nombreux. Ils n’ont pas le temps les éditeurs disent-ils. OK OK je sais !

Dans un pire moins profondément ancré, mon texte pourrait plaire. Mais « nous ne publions que peu d’ouvrages par an et… », et ils en reçoivent à la pelle des manuscrits comme le mien.  OK OK, on sait ! Même si « comme le mien » est la preuve intrinsèque qu’ils n’ont pu, au mieux, que le survoler, mon manuscrit…

Dans le meilleur du pire, éventuellement, mon texte pourrait être… pourrait être, oui, oui, re te nu ! Vous avez bien entendu : R E T E N U. Hip hip hip, Yeah ! Mon Texte, RETENU!

Fierté et vanité, gloire à moi, faire un livre de mon texte, de mon roman, de mes nouvelles, un livre en vrai, tout en papier et couverture cartonnée. Summum et paroxysme ! Alléluia !

Oui, mais ! Il y a forcément un Mais. Parce que c’est là que les abominables tractations commencent. L’éditeur, qui a choisi mon texte parmi des milliers d’autres, qui n’en a pas écrit une seule ligne, commence subitement à le trouver moins bon. A lui trouver un tas de défauts. A vouloir décortiquer là et là. A détricoter les côtes et les mailles torses pour en faire un vulgaire point mousse.  «  Ca, là, vous voyez Madame l’auteure, ce n’est pas vendeur ! » Ah nous y voilà : l’argument de taille, qui va lui permettre n’importe quels amputations et raccommodages. Avec  son grain de sel en prime, pas forcément grain de style !

Et là, horreur, malheur, ma fine et délicate dentelle patiemment fuselée risque de basculer dans un vulgaire travail manuel pour club de mémères à doigts gourds en panne d’inspiration. Mon thé aux fragrances orientales devenir un bol de chicorée. Mes amoureux de Paname enlacés, seuls au monde dans la rue des Soupirs, se transformer en grotesques touristes mêlés à la foule s’extasiant devant une tour Effel…  J’en passe…

Pour le meilleur ou pour le pire disais-je ? L’angoisse de mon texte bafoué me prend à la gorge, me vrille les entrailles.  Comment ai-je pu à ce point omettre de le protéger ce texte, de me protéger, en le soumettant ainsi à un regard superficiel et cupide ? Il va être bafoué, oui bafoué, c’est certain.

La machine infernale de la décomposition-recomposition est lancée. Il faut justifier d’un style face à une volonté commercialisante. Des deux, qui va l’emporter ? L’éditeur qui s’emporte ? L’auteure qui proteste ? S’ensuivra sans doute une sorte de compromis, bouillie-marmelade qui ne sera ni de l’un ni de l’autre.

Et l’éditeur de se plaindre de l’orgueil de l’auteure et l’auteure de pleurer ses mots perdus, son écriture, ses fleurons disparus, s’en sortant tout poussifs et éraillés, son texte ne lui appartenant déjà plus, prête à s’insurger contre sa propre compromission.

Au bout du compte qui ne fait le compte de personne, l’auteure ayant laissé entamer sa plume, corrompue pour quelques espèces sonnantes et trébuchantes, est taraudée par une lancinante interrogation : était-ce bien elle la géniale auteure du siècle ?

De guerre lasse, elle balaie la question sur le champ, se promettant que jamais plus elle ne livrera sa poésie en pâture, que jamais plus elle ne vendra son âme au diable.

Même pour une couverture en bonne place sur les étals…

J’ouvre les yeux, le cœur au bord des lèvres, un nœud dans le ventre : l’enveloppe épaisse est là, sur la table, prête à être postée.

 

Texte écrit dans le cadre de l'appel à contributions de Fabeli: Et vous dans quel état êtes-vous quand vous donnez vos textes à lire (éditeurs, amis...)?

http://www.fabiennerivayran.com/archives/2013/04/17/26946127.html

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 07:34

 

Je ne laisserai

personne trifouiller dans ma tête

je ne laisserai

personne croître dans mes pensées

je ne laisserai

personne lapider mon essence

pénétrer mes rêves déchirer mon ciel

je ne laisserai

plus personne écrire mon être

je ne laisserai

aucun à la proue du chemin

menant mes temps de pourpre

mes parures de Silence

 

Blanc.jpg

 

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- Disons de taille moyenne…Pas une naine ni une girafe, heu…normale, quoi ! Jolie dans son genre… Sinon blonde ou brune, alors-là…C’est difficile à dire…en tout cas elle n’est pas rousse ! Encore que"
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