Tu me dis que
Dans l'au-delà
Tu me laisseras partir la première.
Pour que je n'aie pas peur.
Pour que je n'aie pas froid.
Quand j'aurai fermé les yeux,
Tu me dis aussi
Que vite tu me suivras.
Tu me dis que
Dans l'au-delà
Tu me laisseras partir la première.
Pour que je n'aie pas peur.
Pour que je n'aie pas froid.
Quand j'aurai fermé les yeux,
Tu me dis aussi
Que vite tu me suivras.
Dans la stridence d’un matin
aux pas incertains
les heures s’esquivent
...évitent de s’inventer.
En un matin d’évidence
soufflé d’un large vent
les heures savent
...qu’elles ne s’éventent pas tant.
(Anouck.darand.free.fr)
Dans un matin de questions
et de grand tourment
les yeux se ferment
...sur l’ineffable rompu.
Quand un matin ne se joue plus
en ses pleurs
sur l’humide des heures
...les matins ont toujours su.
Il est des matins légers
en plumes, en bulles,
des matins à déborder
le garde-fou du fond.
Il est des hauts-fonds
de pleins, emplis, en boules,
des fonds à caresser
d’une douceur dénudée.
Il est des verbes nus
qui sur la peau se lissent,
splendeurs de clartés
qui sans habits se lisent.
Il est de ces matins
toujours un temps pour naître,
à chaque pas en soi
une souveraineté de l’être.
Dans ta rage de tant,
Sous le pourpre du ciel
Je trace les perles
Du rouge de tes yeux
Acérés en rubis
Orage te consumant
Pour au matin des sens
Au creux des ors de l’aube
Dans un désert sans trace
Te retrouver en bleu
Et rayon de lumière
Apaisé sur ton fil….
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