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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 13:06

Reprendre le fil

d'un bout à l'autre

de bout en bouts

émiettés emboutis

par les contretemps 

qui nous confinent vers une mort certaine

lorsqu'on se laisse engloutir par les pas

d'un quotidien sans phare ni trompettes.

Que diable, retrouver du relief, du corps et du chien!

Que le mors aux dents m'emporte

me prenne et m'insuffle

que les bourrasques m'affolent

et que mes points sur les i

remontent sur leur fil...

...de funambule funamfil funamvie!

Laure Lie 2012

Laure Lie 2012

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 17:05

La lumière est là-bas.

Derrière.

Les branchages, les troncs, les pierres.

Derrière tout un fouillis

presque enfouie

déjà si loin...

Pourtant

juste en tendant la main

en tenant son sein

en y croyant assez

on peut passer.

Craquent les feuilles du vieil automne,

crisse la neige sous le givre

accompagnant mes pas.

On peut passer.

Nulle autre barrière que celles que je porte

partout

en moi avec moi.

On peut passer.

Le feu

un peu pâle

là-bas derrière

ne va tarder à rougeoyer.

Sans crainte

sans risques

sans trépasser

pas à pas

se libérer.

Je peux passer.

Janvier 2017

Janvier 2017

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:04

Sans symbole restrictif

Ni étendard

Je vais reprendre ma plume

Et mes pinceaux de tout poil.

Sans concession sans obscurité

A la lumière de mon amour infini pour le Liberté

Celle que nous entonnons depuis des siècles

hommes et femmes de bonne volonté.

A la lumière de mon amour pour mon prochain et même celui d'après

A la lumière d'une fraternité sans bornes

Si l'homme capable de tant de beauté

Pouvait juguler aussi sa connerie, ses haines et son pouvoir.

Que partageons-nous d'autre qu'un bout de chemin pour quelques décennies?

Ne pouvons pas tous nous aimer? Certes, pas toujours!

Alors chantons, dansons, buvons, couchons avec ceux qui nous font du bien.

Laissons en paix ceux qui n'empiètent pas sur notre pré carré

et qui peuvent nous enrichir de leurs vues différentes.

Mais ne laissons pas grandir

Ne laissons pas nous pénétrer

Des gangrènes de haine qui ne sont pas humaines.

Je n'ai d'armes que mes mots

Bien incapable que je serais d'en tenir une vraie.

Le dilemme est cruel que celui du combat armé

Lorsqu'on aime l'être humain.

Mais la barbarie s'en accorde et en fait son lit.

Longtemps ai-je combattu les systèmes de défense…

C'était simpliste dans un pays en paix.

Maintes fois notre pays et d'autres peuples se sont armés

Par le passé pour rester LIBRES.

L'enjeu est tel aujourd'hui que je choisis ce combat

Quelle qu'en soit sa forme

Pour ne pas renier une des valeurs

Et un des droits premiers de l'homme:

Sa LIBERTE.

Le droit d'Etre
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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 20:01

 

Je viens d’avoir un mot

un de plus

mais un seul

d’un jet un trait

acide acerbe

inexorable indubitable.

Il suffit le mâle dominant

de ta vision archaïque

de la femme objet, de la mégère,

du déversoir de tes frustrations et de ton mauvais !

Il suffit l’homme-dieu-maître à sens unique

ta femme n'est ni esclave ni vile.

Cette femme sous tes yeux est en vie

juste en vie

et non assujettie à tes moindres envies  

Il suffit………………………………………………............................................

 

 

 

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 07:34

 

Je ne laisserai

personne trifouiller dans ma tête

je ne laisserai

personne croître dans mes pensées

je ne laisserai

personne lapider mon essence

pénétrer mes rêves déchirer mon ciel

je ne laisserai

plus personne écrire mon être

je ne laisserai

aucun à la proue du chemin

menant mes temps de pourpre

mes parures de Silence

 

Blanc.jpg

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 10:13

 

Tu cherches                                            Tu fouines                        Tu voudrais te repaître

Elle cherche                                            Elle fouine                        Elle voudrait se repaître

Vous cherchez                                        Vous fouinez                    Comme vous aimeriez vous repaître

Elles cherchent                                        Elles fouinent                    Elles se repaissent

 

 

chercher se repaître fouiner

fureter se gorger fouiller

fourrager se gaver étudier

vérifier prospecter farfouiller

ne rien soustraire à ton inspection

ne rien laisser échapper à sa déraison

et vous abreuver comme des vampires





 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 06:31

 

 

Jamais ne S’approprier les mots

Lorsqu’ils s’effleurentterrain aride

 

Jamais ne plaquer UN sens

Quand la musique est veille

 

Jamais n’imposer SA vue

A l’horizon ouvert

 

Jamais ne VOULOIR pénétrer

Au risque de violer

 

Jamais ne déLIMITEr

Les sens qui s’offrent au vent…

 

 

j a m a i s j a m a i s j a m a i s

 

 

                                                    à l’usage de bien pensants et de pensées mal postées…

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 08:12

 

Qui es-tu toi, de l’autre côté d’un miroir que tu ne veux pas voir ?

Qui es-tu à nier tes reflets pour fouiller ceux des autres ?

Quelle laideur ton visage masque-t-il pour soigner ainsi son image ?

« Miroir, miroir, mon beau mon doux miroir, dis-moi quelles sont les fêlures des autres que je ne vois pas les miennes ! »

 

Comme si la vie avec sa verve, ses rires et ses pleurs n’étaient que des travers.

Comme s’ils ne passaient que par et sur les autres, jamais en toi.

Comme si du rien de ton bout de vie tu avais le pouvoir d’identifier, le droit d’étiqueter ce fragile qui appartient à d’autres.

Il n’y a qu’à écouter ce que dit ton déni.

L’amnésie chez toi n’est pas une maladie, mais un système, tout un système.

L’amnésie qui arrange, l’amnésie qui donne bonne conscience.

Qui oublie les mots outrepassés qui ont bafoué.

Oublier le plus médiocre, le dérangeant, le pouvoir dérobé sur ce qui t’a été donné.

Oublier l’affligeant de ton aveuglement, de tes yeux détournés, les salissures, tes mots accusateurs, supérieurs, peut-être même vengeurs.

Oublier d’en voir les morsures, les meurtrissures, pour tout au bout, n’en rien assumer du tout.

Le pouvoir sûr de lui, dans l’air de rien de certitudes, t'évitant de gratter sous ta surface.

Mais gratter celle d’autres que toi, te donnant l’illusion d’une hauteur personnelle.

Te complaire dans une version, une seule, et te faire caresser sur le champ du virtuel. 

Oublierais-tu aussi que ce virtuel n’est que flatteries, sans tain, sans face, sans vérité aucune?

Qu’il ne peut que manger ce dont tu le nourris, même si ce ne sont que vanités biaisées, tronquées, falsifiées ?

Par le biais de tes feintes finesses, toutes tordues au fond, tu ne montres qu’une face.

Celle qui donnerait son petit temps d’humanité trop polie pour être amène?

Celle qui, de la simple foi en ses paroles, croit mettre des actes en marche ?

Et se persuade d’avoir tendu la main quand si peu de mouvements ont  été esquissés.

Amnésie qui préfère la troisième personne impersonnelle, à la deuxième…

…trop brutale ? Compromettante ? Trop engageante et dangereuse cette personne-là !

Deuxième personne du verbe aimer au présent, dans amnésie.

Tu  a i m e s…Mais qui aimes-tu à part toi-même ?

Ton image savamment ourlée sur le contour d’un rendez-vous manqué, d’un reflet avorté ?

Dans amnésie se cache aussi la main, l’ami, au féminin, au masculin, au singulier ou au pluriel.

Trop mélangées, trop cuisinées, trop chahutées ces lettres pour qu’elles soient de noblesse !

Retire Aimes ou Amies d’amnésie, que reste-t-il ? Deux lettres, deux petites lettres.

Comme une immense NEgation, comme un mépris, une injure à ce qui fut.

Amnésie facile, aménagée, tentant, orgueilleuse, de lisser ses failles dans le reflet.

Qui peut dire toujours que les lézardes sont chez les autres, jamais en soi ?

Celui, celle qui prend, qui bouffe dans les entrailles des autres, mais ne donne pas.

Celui, celle qui n’entend pas, qui ne discerne pas, mais se repaît.

Qui se nourrit des maux des autres pour mieux asseoir son bien.

Des faire-valoir en quelque sorte, comme d’illusoires pansements sur un vide abyssal.

Où est-elle l’humanité revendiquée quand elle n’est au service que de toi-même ?

Qu’on te nomme vampire, parasite, sangsue, pique-assiette,

Tes petits mots qui n’enjolivent que toi sont vils, à mourir de rire ou à vomir.

 

Amnésie, qu’as-tu donc à prouver pour servir et servir encore ta soupe édulcorée,

Pour baver tes jugements, tes mensonges et quelque part ta mort à petit feu ?

Qu’ils soient de rires, de pleurs, d’amour, les bouillonnements de la vie,

C’est tout de suite et sans ambages, au plus profond du coeur que je les choisis,

Les préférant de loin au frileux qui omet, qui ment et qui te meut.

 

 

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- Disons de taille moyenne…Pas une naine ni une girafe, heu…normale, quoi ! Jolie dans son genre… Sinon blonde ou brune, alors-là…C’est difficile à dire…en tout cas elle n’est pas rousse ! Encore que"
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