Pourpre...
L’air vert et profond entre en moi.
Je ne suis là que pour ça.
Inspirer les couleurs et toute leur transparence.
M’en repeindre l’intérieur pour oublier
Les noirs et les blancs aveuglants.
Vivre de cette fraîcheur, qu’elle soit vive ou pastelle, la décliner en senteurs.
En rumeurs, en froissements et en battements d’ailes,
tout colorer, laquer, en contrastes en douceur.
Des déchirures estompées aux joies ardentes, azurées.
Tout repasser au fil du vent et du pinceau, sous les doigts et les crayons, au fil de l’eau.
Badigeonner, barbouiller, encrer, jusqu’à l’ultime jaillissement…
…du pourpre de la vie.