Elle est belle, elle parle à l’enfant
Quand l’enfant dort, c'est le néant
Hors de l’enfant plus rien d’humain
L’enfant est né, l’homme n’était plus.
Elle est belle, elle berce l’enfant
L’enfant voulu et attendu
L’enfantement des deux amants
L’enfant venu, l’homme s’est perdu.
Elle est belle, elle serre l’enfant
L’enfant bonheur de leur amour
Elle se déchire sur sa béance
Un puits sans fond, une vie sans lui.
Sur la margelle, elle n’est que pleurs
Dans ses bras elle accroche l’enfant
Le seul lien qui reste de lui
Le seul fil qui maintient sa vie…
...à Anne-Lise...