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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 16:33

 

Tes jambes glissent

tu sautes

Tes bras se déplient

tu voles

Ton visage s’illumine

Tu es là

Tendu recroquevillé arc-bouté

allongé terrassé

Dans l’air envolé

ton corps imprime exprime

respire expire

la moindre émotion

du moindre mouvement

Plus loin que le bout de tes doigts

loin du sol au-delà de tes pieds

tu es là mieux qu’ailleurs

Tout en ton corps et au-dehors

Au plus profond de ton être

 

...Tu danses…

 

Alexandre Nodary 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 15:09

 

Laquelle de nos deux cordes vibre ?

Est-ce la tienne ? Est-ce la mienne ?

Laquelle de ces cordes s’enchante ?

Laquelle de nos cordes est sensible ?

Celle qui pleure ? Celle qui danse ?

Laquelle grince sous l’acide désaccord ?COrdes.jpg

Laquelle sait se taire

dans l’harmonie du fond ?

Laquelle a cessé de vibrer

quand sous mes doigts pincée

quand sous le crin frottée

tendue à l’extrême, usée,

trop nouée, brisée,

n’eut plus qu’elle pour se pendre ?

Laquelle de nos cordes vit encore ?

En est-il une qui ait un sens?

S’il ne me restait qu'elle, qu’elle soit tienne…

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 16:35

 

Ecrire le nu

La nudité

Le dénuement

L’écorce encore Nu.jpg

 

Ecrire la profondeur

L’affleure de peau

Tous les deux

Respirant la même heure

 

Lire de mes doigts

De ma peau à ta peau

Ton écriture

Empreinte de toi

 

Lire ce nu

Qui m’illumine

Qui est premier

Te lire avant d’écrire

 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 17:40

 

Lumière d’outre-ciel

lumière d’outre-soiMousthier-ste-Marie.jpg

En fragrances résonnantes

en  cailloux parsemés

au flanc d'une montagne

d’herbes folles en bouquets

de nuages et de vent

entretissés épousés

Chemins purs et sauvages

Lumière de sauvetage

lumière de ton regard

posé délicatement sur moi. 

 

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 08:21

  

J’aime ton corps nu, dénudé au vent, au matin, à la terre.

Mon regard sur toi tu l’accueilles, parce que tu te sais toi.

 

Je sais quelques choses de vos nudités, mais je suis malvenue.

Je sais le bout du puzzle qui s’ajuste et celui qui vous contredit.

Je vous contrarie, vous sentant poussés dans vos retranchements.

Mon regard embarrasse, vous dérange, dans la lumière du vent, des matins, de la terre.

 

Une envolée de tourterelles traverse mon ciel clair.

 

Vous me dites prétentieuse, épieuse, me repaissant de vous.

Vous vous trompez !

Je vous regarde et je vous vois dans la limpidité de vos jours et de vos nuits.

Que diable encore pourrais-je inventer comme sornettes dites-vous ?

Aucun dieu ni diable au corps !

Juste mon regard sur vos heures, un regard profond, au vent, au matin, à la terre.

Je sais votre nudité par mes sens, mon cœur et mon ventre, par tout ce qui palpite en moi.

Que sais-je d’autre encore ? Si peu dans le grand tout…

 

Un regard posé, jusqu’au creux de mes os, bruissent les ailes des tourterelles.

 

Mon regard sur la soie de ta peau, ta peau nue que tu m’offres tout entière.

Je te sais je te sens et tu aimes ce regard que je dépose en toi.

 vol_de_tourterelles.jpg

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 19:52

 

Vivaldi. L’Eté.

 

Un bord de route et des herbes folles. Hautes et folles dans les roues d’un camion, dont le courant pourrait souffler du ciel sombre. Quelques trouées de lumière éclaircissent le vert ça et là.

Taches claires ou sombres d’outre-tombe.

Là se révèlent des profondeurs. Celles de la nature, du ciel et du temps.

Les miennes. Abyssales.

 

Il suffit de regarder. Porter son regard sur les choses, le poser délicatement ou l’incruster, de toutes les manières, voir pour de vrai avec ses yeux et importer l’image. Voir du cortex jusqu’au fond.

Au profond de soi.

Première expérience des êtres dont le labyrinthe du cerveau se structure en méandres et circonvolutions. De ceux pour qui aller d’un point à un autre ne va pas de soi.

Pas en droite ligne.

Parce que sur ce chemin, mille herbes folles tendent leurs feuilles, leurs tiges, leurs nuances, leurs saveurs et leurs chants et beaucoup plus encore. 

 Herbes-folles.jpg

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- Disons de taille moyenne…Pas une naine ni une girafe, heu…normale, quoi ! Jolie dans son genre… Sinon blonde ou brune, alors-là…C’est difficile à dire…en tout cas elle n’est pas rousse ! Encore que"
  • « Mais elle est comment ? [...] - Disons de taille moyenne…Pas une naine ni une girafe, heu…normale, quoi ! Jolie dans son genre… Sinon blonde ou brune, alors-là…C’est difficile à dire…en tout cas elle n’est pas rousse ! Encore que"

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