A pas de loup, enfui
mon homme en noir,
Venu comme une soie,
Un jour d’ombres,
De filigrane dans la lumière.
Il m’a quittée
Comme il m’avait parée,
Homme diaphane envolé,
Celui d’un soir,
De doutes, d’autres espoirs.
Mais que d’histoires,
Plus d’homme en noir !
De soir en soir, l’espoir s’ombre
Seconde nature et seconde peau,
Celle d’un futur sans soir,
D’un devenir en ombre.
Fragile lumière, ombre lunaire,
Homme de moire enfui, enfoui,
Il est des soirs en silhouettes noires.