Pourquoi ces rides toujours sur les rires ?
Pourquoi les retours funestes de ce que l’on croyait guéri ?
Pourquoi rouvrir toujours les mêmes peines ?
Pourquoi s’obstiner sur le chemin dont l’impasse est au bout ?
Hier, demain, aujourd’hui, que j’aurais aimés jours de fêtes.
Il y en eut….il y en eut…
Quand l’espoir est fané, quand toutes les espérances s’essoufflent au bord du chemin,
Il n’y en a plus.
J’écoute. J’écoute quand on me dit la plénitude du vent,
La magnificence du silence et la blancheur sur nos âmes.
J’écoute, j’écoute mais qu’entends-je d’autre qui parasite le beau ?
D’autres mots grisent l'éclat de tant de flétrissures, de tant de meurtrissures.
Le temps des funérailles se consume inexorablement sous la fausse chape de ciel bleu.
Le temps d’un peu plus de sillons, qui de manière indélébile, écarte nos mains.
Dois-je déjà penser à demain, un autre chemin ?
Pourquoi ces rides encore, toujours et tant ?