Un enfant un soleil une poupée un sourire, la vie est là.
Quelqu’un s’en va.
Dans le ciel au cœur dans le creux dans l’écrin, la vie est là.
Quelqu’un s’en va.
Trop oubliée la source, pour des rancœurs de l’orgueil de l’amer, las.
Quelqu’un s’en va.
Dans sa proximité la mort en viol déchire le voile, inexorable fin, là.
Quelqu’un s’en va.
Dans sa réalité, la mort paradoxe de la vie, fiertés adoucies, donne le la.
Quelqu’un s’en va.
Comme s’il fallait l’ultime, toujours, dépouillant nos vanités, dénudés...
Quelqu’un s’en va.
...En vie, là.
(Laure Lie, acrylique et techniques mixtes, 2010)